STREET ART SWEET ART
De la culture HIP HOP à la génération POP UP
Lors de la semaine du design à Milan en avril, j’ai eu la chance de pouvoir visiter l’exposition consacrée au «street art» ou art de la rue au PAC (Palais d’Art Contemporain).
Un panorama haut en couleurs et bien déjanté sur les différentes mouvances voire mouvement de collectionneurs avides de collecter débris de tags et autres stickers recouvrant les totems et autres signalétiques urbaines.
Mouvement interplanétaire et finalement très structuré bien que venant de la rue, qui dépasse le cadre de cette exposition au finale très conventionnelle puisqu’elle ne parle ni du laser Tag, ni du SMS Guérilla Projector ou plus kitsch encore du street tricot, vous avez bien lu. Un mot sur ce dames de tous horizons qui frustrées de trop d’ouvrages prenant la poussière et autres pelotes à moitié entamées ont décidé un outing urbain en recouvrant pour ne pas dire bombardant les quartiers déshérités avec des objets d'art vibrants, cousus, enveloppés autour de tout objet à portée de main, bouteilles de bière et autres résidus, monuments publics et autres signalétiques citadines, voire véritable performance semi-clandestines ou non pour une visibilité très tricot tricot !
Plus technique voire hautement technologique ces interventions urbaines de spécialiste «es techno» qui armés d’un projecteur laser portable éclairent le monde à coup de SMS élargis projetés sur les façades de bâtiments.
Ces interventions urbaines, illégales ou non, du graffiti traditionnel ou «hip hop tel» qu’il est né aux Etats-Unis, au laser TAG en passant par le street art ou le graffiteur utilise essentiellement des images, sont passées du statut d’art de la rue au cimaises des musées, y gagnant leurs lettres de noblesse mais y perdant de leur identité originelle, le côté aseptisé de la scénographie laissant un peu sur sa faim et fleurant bon la fossilisation !
Olivier Castaing, Paris le 4 mai 2007
La technologie High Tech ou «SMS guérilla projector» a comme vous vous en doutez immédiatement intéressé les pubeux et autres promoteurs à commencer par la Warner qui a fait appel à eux pour une réappropriation marketing en règle, embarquant ces canons lasers pour une «info war».